dimanche 24 juillet 2022

J - 3, vols d'entrainement


"Official training day" sur le planning général.

Temps beau et chaud. Personne ne se hasardera à évoquer la classique contrepèterie belge, tant la réalité est conforme aux prévisions.

Le point météo est fait  avec précision par Jacques Bott, à l'ombre d'un arbre en bordure du terrain. Les conditions sont globalement bonnes avec des plafonds assez hauts mais Jacques signale quelques pièges. Une certaine stabilité vers le sud de Sisteron, une rentrée de vent d'ouest pouvant couper les thermiques dans certains secteurs... Mais, comme le souligne avec humour Jacques - en anglais -, ce ne sont que des prévisions, qui ne se transformeront pas forcément en réalité ! "Un météorologue est un expert qui saura te dire demain pourquoi les choses qu'il a prédites hier ne sont pas arrivées aujourd'hui."(© Nicolas Delhomme)

Patrick Choppard évoque un possible Teillon - Mt Thabor. Certains semblent dubitatifs !




Les deux décollages en remorqué permettent de répéter et de préciser les procédures.  Sur le " tarmac végétal", la température est très élevée dès 11h30. Sylvain Gilson, responsable de la sécurité, teste en arborant un magnifique  t-shirt noir sa résistance à la chaleur et au soleil.
Certains pilotes bénéficient de l'ombre d'un parasol, comme en Formule 1 ou sur les circuits motos. Les personnes habituées à ces circuits remarqueront sans peine la différence au niveau de la personne qui tient le parasol. On ne pourra pas reprocher aux organisateurs de cette compétition de contribuer à une dégradation de l'image de la femme !






Les très beaux winglets du Swift de Rob van der Poel (qui représentent une carte géographiques du secteur Annecy - Mont Blanc)

Toujours sur un winglet de Rob, l'identification luxembourgeoise !


17 h : bien que le système de live tracking de la compétition ne soit pas encore en place, on apprend que quelques pilotes sont déjà passés par le mont Thabor, qui se trouve entre les vallées de la Guisane et de la Maurienne, et par le Teillon ou la Berbarde, au sud de St-André-les-Alpes.

19h 30 : la majorité des pilotes sont posés. Seul Philippe Harignordoquy est encore en l'air du côté de l'Aiguillette. Les vols réalisés sont, pour qui n'est pas habitué aux performances des Swifts et des Archaeoptéryx, époustouflants. Plusieurs pilotes flirtant avec des triangles FAI de 400 km. Philippe Bernard alias "the flying marmot" me dira avoir volé 6h à 55 km/h de moyenne

20h : Philippe Harignordoquy se pose en dernier. Tout comme Patrick Chopard, son triangle passe approximativement par le Teillon - le mont Thabor et la ville de Rosans à l'ouest. On attend avec impatience les traces GPS.

Le multiple champion du monde toutes catégories, Manfred Ruhmer, au guidon d'une moto électrique de sa conception

De G à D : Nicolas Orand, responsable compétition du CND ; Jean-Louis Debiée, président du CND et Pascal Lanser, président de l'ADPUL... et pilote réjoui et assoiffé!


La trace de Philippe Harignordoquy



Couverture par le Dauphiné Libéré